top of page

Son comportement

Le blob, l'ennemi du ciseau ?

Imaginez que l'on vous coupe en deux ! Vous n'y survivrez pas.

Physarum polycephalum, quant à lui, survit et croît !

  Le blob ne meurt pas s'il est découpé en morceaux !

Après avoir été découpé, chaque morceau du blob cicatrise et referme sa membrane ! Après un petit temps d'adaptation au repos, chaque nouvelle cellule fonctionne normalement.

  À partir d'un seul blob, on peut obtenir des centaines de blobs identiques au premier. Ils fonctionnent tous très bien.

Lorsque deux morceaux de blob sont situés à proximité l'un de l'autre, ils fusionnent et forment un unique individu fonctionnel et organisé (formation d'un réseau de veines).

Si les deux cellules ne sont pas génétiquement identiques, deux options s'offrent à elles :

 - Soit, elles restent l'une contre l'autre parce qu'elles s'attirent mais elles ne fusionnent pas.

 - Soit, elles fusionnent. Néanmoins, cette fusion peut avoir des conséquences désastreuses pour les organismes fusionnés.

En effet, dans ce dernier cas, les organismes ne comprennent qu'après la fusion qu'ils sont différents.

Ainsi, les noyaux de chaque blob vont sécréter des molécules ciblant les noyaux de l'autre blob pour les tuer ou les empêcher de se diviser.

Inévitablement, l'un des deux individus meurt.

Pour Audrey Dussutour (chercheuse au CNRS de Toulouse), les blobs peuvent avoir un comportement collectif : il serait "supra-collectif". Néanmoins, cela reste une question à creuser car tous les chercheurs ne sont pas d'accord.

L'essentiel :

  - Le blob peut être découpé en plusieurs blobs vivants.

  - Plusieurs blobs peuvent fusionner et donner un blob unique bien organisé.

  - Si les blobs ne sont pas génétiquement identiques, la fusion peut être responsable de la mort de l'un des deux individus.

bottom of page